L’utilisation d’internet et l’envoi de courrier postal nous posent évidement question sur le bilan carbone et écologique de l’action d’ACYT depuis le début du projet.
Toute action humaine, de revendication ou autre, génère par définition un bilan carbone.
Le fait est donc de savoir si le bilan carbone versus le résultat de l’action collective d’ACYT est positif et rentable.
A ce stade de la création d’ACYT, nous n’avons pas de réponse. Par contre nous avons des convictions.
Devant l’urgence de la situation et la surdité du parlement aux aspirations démocratiques et écologiques, visibles chaque jour dans les lois votées et la destruction des services publics, nous pensons qu’il faut redonner le pouvoir à chaque citoyen de s’emparer du débat public et de faire entendre sa voix auprès de nos élu-e-s.
Pour nous cela doit se faire sans demander d’adhérer à une pensée, un projet, un parti ; de signer des textes de pétitions avec lesquels nous ne sommes pas toujours complétement d’accord ; sans déléguer notre parole et notre responsabilité en instituant des « représentants ».
Nous pensons que face à ces enjeux, ACYT est une solution acceptable écologiquement.
La plateforme de textes ne demande pas beaucoup d’espace de stockage et d’échanges d’informations par rapport à d’autres utilisations d’internet.
Reste l’édition, le transport et la distribution de courrier.
A cours terme et dans la limite de notre budget, nous désirons faire établir un bilan carbone d’ACYT. Si des personnes sont compétentes dans ce sujet et désirent nous apporter leur concours, nous serons à leur écoute.
Enfin, il faudrait la comparer aux autres moyens d’actions collectives tels que les manifestations, les publications, les sites d’informations (texte ou vidéo), les pétitions, etc. pour lesquels nous n’avons pas, à ce jour, de données comparatives.